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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 12:17

 

 

Message des étudiants Assistants sociaux, à la Communauté Béninoise en ce Jour où l’on commémore la Journée de lutte contre les Violences Faites aux Femmes.

•Dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest, les violences faites aux femmes traduisent des rapports inégaux entre hommes et femmes, qui tiennent leur origine du système social basé sur le patriarcat.

 

•Ce système crée et perpétue des préjugés et stéréotypes sociaux néfastes envers les femmes, ce qui les maintient toujours dans une situation de domination quasi permanente.

 

•Le poids des coutumes, les traditions et de la mauvaise interprétation des religions entrainent une marginalisation de la femme et sa relégation au deuxième plan.

 

 

I.                  LES FORMES DE VIOLENCES FAITES AUX FEMMESII. FEMMES

 

􀁹Les violences physiques (Brutalités, coups et blessures volontaires, torsions, séquestrations, homicides, etc.);

 

􀁹Les violences morales ou psychologiques (insultes, chantages, dénigrement, menaces);

 

􀁹Les violences sexuelles (viol, viol conjugal, sévices à l’égard des

enfants, harcèlement, inceste);

 

􀁹Les violences économiques (droit à l’héritage, refus à la F d’exercer activité génératrice de revenus, non accès à la propriété foncière);

 

􀁹Les violences institutionnelles (ex: fiscalité, défaillance du système institutionnel);

 

􀁹 Les violences sociales (répudiation, mutilations génitales    féminines, gavage, l’esclavage, mariage forcé, mariage précoce).

 

III- LES CAUSES et FACTEURS AGGRAVANTS DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

1-   Les causes structurelles:

 

Les pesanteurs socioculturelles (préjugées et stéréotypes sociaux, pratiques traditionnelles et coutumières néfastes, éducation différenciée, pression sociale);

 

La pauvreté (dépendance économique des femmes);

 

La coexistence de plusieurs sources de droits (moderne, coutumier et musulman) compliquent davantage la situation des femmes qui sont souvent lésées;

 

L’ignorance (analphabétisme, méconnaissance des droits par les femmes, silence complice des femmes)

 

 

2-   Les causes institutionnelles :

 

•L’impunité dont jouissent les auteurs de violences faites aux F (non existence et/ou non application des textes de lois);

 

La faible capacité des acteurs en matière de gestion et de traitement des VFF (police, gendarmerie, agents de santé, leaders coutumiers et religieux, etc.).

 

La faible volonté politique de la part des dirigeants, aggravée par la crainte de s’opposer aux autorités coutumières et religieuses qui contrôlent le vote;

 

Le manque ou l’insuffisance des structures d’accueil pour les femmes victimes de violence.

 

IV- LES DÉFIS QUI  RESTENT À RELEVER

 

•Amener une remise en question et une transformation des attitudes sociales et individuelles qui cautionnent les VFF;

 

•Mobiliser tous les groupes (hommes, femmes, jeunes) de la communauté et de la société pour lutter contre les violences faites aux femmes;

 

•Promouvoir la solidarité entre les femmes afin de renforcer leur capacité à dire NON et à dénoncer les VFF (auteurs);

 

•Renforcer le système de prise en charge holistique des femmes victimes de violence;

 

•Renforcer les capacités des intervenants, des organisations de la société civile et des acteurs clés (offre de services et plaidoyer);

 

•Développer, renforcer et harmoniser les mécanismes de collecte des données sur les VFF ;

 

•Adapter davantage les stratégies de lutte contre la pauvreté aux besoins spécifiques des femmes ;

 

«La violence faite aux femmes n’’est ni

 

acceptable, ni tolérable ;

 

Ensemble unissons nos voix pour

décourager ces mauvaises pratiques »

 

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